Pour une industrie de la construction innovante!

En Nouvelle-Beauce et en Chaudière-Appalaches, l’économie de la région repose sur un grand bassin de petites et moyennes entreprises manufacturières de secteurs plutôt traditionnels et à moindre intensité technologique, particulièrement dans le domaine de la construction. Après plusieurs recherches afin de trouver la meilleure façon de soutenir l’industrie, Développement économique Nouvelle-Beauce (DENB) a échangé, en mars dernier, avec l’Université Laval pour explorer la possibilité de partenariat de recherche sur des thématiques en lien avec la construction innovante. Ces échanges ont amené le développement d’une vision de zone d’innovation en Nouvelle-Beauce visant à soutenir les entreprises de l’industrie de la construction du Québec à innover davantage et intégrer de nouvelles technologies afin de demeurer concurrentiel tout en développant de nouveaux marchés.  

Une demande au programme « zone d’innovation » géré par le ministère de l’Économie et de l’Innovation a été déposée par Développement économique Nouvelle-Beauce pour ce projet appelé District de la Construction Innovante. 

 

Un partenariat avec différentes organisations 

DENB est le porteur de ce projet, mais celui-ci est également travaillé en partenariat avec l’Université Laval et le Créneau d’excellence Bois Chaudière-Appalaches (BOCA). Il compte aussi sur une précieuse collaboration de Ville de Sainte-Marie. 

Tous ces collaborateurs se joignent à DENB pour vous présenter ce projet d’envergure appelé District de la Construction Innovante qui représente bien le tissu économique de la région, mais aussi l’importance du secteur de la construction en Nouvelle-Beauce, Chaudière-Appalaches et au Québec. 

 

Les dessous d’un tel projet d’envergure 

Le District de la Construction Innovante sera situé à Sainte-Marie, ville centre de la MRC de La Nouvelle-Beauce et au cœur de Chaudière-Appalaches. La première phase de ce projet comporterait des activités de recherche, de développement et de formation sous le leadership de plusieurs professeurs de l’Université Laval et ce, dans un Laboratoire en robotisation et automatisation pour la construction (LaRAC) à un coût estimé à 12 M$ incluant les équipementsCes installations pourront aussi être utilisé par d’autres partenaires à des fins de recherche et d’accompagnement. 

Le premier volet touchera le secteur du bois et plus particulièrement, la préfabrication. Par la suite, il y aura les secteurs de l’acier, du béton et des polymères qui s’ajouteront et profiteront d’un centre de recherche de calibre international. L’implantation d’un laboratoire en partenariat avec l’Université Laval aura un effet attractif et dynamisant. Il est d’ores et déjà prévu que d’autres projets s’implanteront dans la zone d’innovation générant ainsi des retombées intéressantes. 

« Ce partenariat de recherche constituerait une porte sur des collaborations plus larges avec le tissu entrepreneurial de la Beauce et la région de Chaudière-Appalaches qui est reconnue pour son dynamisme», a souligné la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours. 

La mise en place d’un écosystème entrepreneurial permettra de développer une culture d’innovation en Chaudière-Appalaches où les milieux académiques et industriels travailleront en symbiose. Cela permettra à nos entreprises d’être plus innovantes, d’améliorer leur productivité, de mieux développer leurs marchés à l’international et de créer des emplois à valeur ajoutée. Une bonne façon de contrer la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la construction.