Et si nous parlions de dette technologique?

Et si nous parlions de dette technologique?

 

Non, il ne s’agit pas des prêts que vous auriez pu contracter pour intégrer de la technologie dans votre entreprise. Cette métaphore, empruntée au domaine financier, désigne le retard technologique accumulé par votre entreprise par l’absence de modernisation de vos infrastructures, de l’implantation de solutions temporaires devenues, maintenant, permanentes ou de pratiques dépassées.

 

Qu’entend-on nous maintenant par absence de modernisation de vos infrastructures?

 

On parle ici d’infrastructures obsolètes en lien avec des systèmes matériels et des logiciels. Depuis quelques années, l’enjeu de la productivité est sur toutes les lèvres, mais est-ce que vos équipements et vos solutions d’affaires entravent cette productivité? Vos ordinateurs vieillissants ralentissent-ils la performance de votre équipe? Vos vieux équipements limitent-ils la croissance de votre production? Envoyez-vous toujours des fax au lieu d’utiliser le courriel ou le texto?

 

Êtes-vous de ceux qui ont pris le taureau par les cornes et qui ont sauté à pieds joints dans ce virage technologique? Mais, avez-vous choisi la bonne solution? Le choix de solutions inadaptées fait également partie de la dette technologique. Pourquoi? Parce que bien que récents, de mauvais choix de solutions technologiques peuvent amener un décalage avec les objectifs de l’entreprise. Lorsque les systèmes et les stratégies ne sont pas alignés, cela entraîne des coûts supplémentaires et des résultats souvent décevants.

 

Mais quels sont les impacts de la dette technologique? Les impacts de ce retard sont nombreux, mais en voici quelques-uns :

 

  1. Ralentissement de la croissance : Les systèmes obsolètes limitent l’innovation et la croissance de l’entreprise.

 

  1. Coûts cachés : La résolution des problèmes liés à la dette technologique nécessite du temps et des ressources.

 

  1. Perte de compétitivité : Une entreprise avec une dette technologique importante peut être moins agile sur le marché.

 

Mais que faire maintenant avec cette dette technologique? Par où devez-vous commencer? Voici quelques suggestions :

 

  1. Cibler les systèmes obsolètes : Arrêtez d’adapter ces outils à de nouveaux besoins. Investissez plutôt dans des solutions innovantes pour réduire la dette.
  2. Analyser vos besoins : Avant de lancer un projet technologique, évaluez l’efficacité de vos flux de travail et identifiez les priorités. Évitez les ajouts imprévus.
  3. Anticiper l’évolution future et adopter une vision long terme : Choisissez des solutions d’affaires suffisamment flexibles qui répondent aux besoins actuels tout en prévoyant leur évolution afin qu’ils répondent à vos stratégies et vos besoins futurs. De ce fait, vous vous assurez d’un meilleur retour sur investissement.
  4. Définir les étapes de votre projet technologique et établissez un échéancier réaliste: Privilégiez la qualité plutôt que la vitesse et assurez-vous de réaliser que toutes les phases sont complétées avec succès. Vous gagnerez à long terme. Par exemple, procéder à une phase de tests avant de rendre un système disponible vous permet de cibler les problèmes potentiels et de les régler convenablement dès le départ.
  5. Entretenir adéquatement vos solutions : Effectuer régulièrement des mises à jour vous permet de retarder l’apparition d’une nouvelle dette technologique. Centraliser la gestion des demandes d’ajouts et de corrections évite aussi qu’une multitude de modifications indépendantes soient apportées à vos solutions et affecte la cohésion de leur structure.

 

En conclusion, la gestion proactive de la dette technologique est essentielle pour maintenir la performance et la compétitivité de votre entreprise. N’hésitez pas à mettre en œuvre ces conseils pour « rembourser » votre dette technologique !